Dans les années 70, Pascale qui commence à peindre, découvre Cézanne. Cette citation fait écho à nos propres émotions.
« Une tendre émotion me prend. Des racines de cette émotion montent la sève, les couleurs. Une sorte de délivrance. Le rayonnement de l’âme, le regard, le mystère extériorisé, l’échange entre la terre et le soleil, l’idéal et la réalité, les couleurs !
Une logique aérienne, colorée remplace brusquement la sombre, la têtue géométrie.
Tout s’organise, les arbres, les champs, les maisons. Je vois – Par taches – L’assise géologique, le travail préparatoire, le monde du dessin s’enfonce, écroulé comme dans une catastrophe. Un cataclysme l’a emporté, régénéré. Une nouvelle période vit.
La vraie ! Celle où tout est dense et fluide à la fois, naturel. Il n’y a plus que des couleurs, et en elles de la clarté, l’être qui les pense, cette montée de la terre vers le soleil, cette exhalaison des profondeurs de l’amour ».
Paul CEZANNE
in « Cézanne » de Joachim Gasquet, édition Bernheim jeune 1921, réédition Encre Marine 2002
A propos de peintres dont l’oeuvre a marqué la vie et les oeuvres de Pascale depuis son très jeune age, il convient de parler de l’admiration éperdue que Pascale a vouée
à Salvador Dali, et aux liens qu’elle avait tissés avec son histoire et ses toiles à lui.
J’ai bon espoir qu’un jour, ici, vous soit contée en détail l’histoire vraie de la lettre que Pascale a écrite et envoyée au Maître,ses « amies de la mer » le feront sans doute encore mieux que moi, c’est une histoire très surréaliste que vous aimerez connaître…